Accepté et légalisé sur d’autres continents (Europe, Amérique, Asie, Océanie), le mariage homosexuel demeure encore à ces jours une relation amoureuse mal perçue en Afrique. A l’exception de l’Afrique du Sud qui a fait des progrès énormes en matière des droits des personnes homosexuelles, l’homosexualité n’est pas autorisée dans les autres pays africains et les personnes qui la pratiquent sont rejetées et stigmatisées par la société. Dans certains pays de ce continent, l’homosexualité est interdite par des différentes lois et sa pratique est synonyme de la violation de ces lois ; ce qui demeure punissable. Dans d’autres pays, les personnes homosexuelles risquent jusqu’à la peine de mort. Et dans les pays où l’interdiction de l’homosexualité n’est pas formellement institutionnalisée, il s’observe une homophobie contre les personnes homosexuelles.
Dans ce contexte où le sentiment homophobe est largement répandu et où l’homosexualité reste un acte puni par la loi et face à la standardisation des droits de l’homme et à la pression des puissances occidentales qui exigent que les droits des homosexuels soient respectés, il y a lieu de s’interroger sur les perspectives d’avenir de l’institutionnalisation de l’homosexualité en Afrique. Et nous comptons nous appuyer sur le cas de la République Démocratique du Congo pour analyser ces perspectives d’avenir de l’institutionnalisation de l’homosexualité en Afrique. D’où cet article : « Les perspectives de l’institutionnalisation de l’homosexualité en Afrique. Cas de la République Démocratique du Congo ». Mais le choix de la République Démocratique du Congo n’est pas exclusif. Bien d’autres pays pourront être cités à titre d’exemple.
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